Cet anniversaire, fêté le 20 novembre 2019 à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, est l’occasion de mettre en lumière l’importance de ce texte fondateur pour le droit de chaque enfant à survivre, se développer, à apprendre, s’épanouir et à faire entendre sa voix.
En 1954, l’Assemblée générale des Nations Unies recommandait à chaque pays d’instituer une “Journée mondiale de l’enfance”. C’est le 20 novembre qui a été choisi, à la fois jour d’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée, elle, en 1989. Cette Convention définit une liste de droits de l’enfant comprenant le droit à la vie, à la santé, à l’éducation et le droit de jouer, ainsi que le droit à une vie de famille, à être protégé de la violence et de la discrimination, et de faire entendre sa voix. Avec ses 195 États signataires, ce texte a beaucoup plus qu’une forte portée symbolique, il est juridiquement contraignant.
La Tunisie, qui a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant en 1991, a réalisé des avancées notables en matière des droits de l’Enfant. en garantissant les droits fondamentaux de tous les citoyens notamment dans les domaines de la santé, de la survie, de l’éducation et du bien-être social.
En 2014, la Tunisie a renouvelle sa volonté de réaliser les droits de tous les enfants, filles et garçons, en consacrant l’article 47 de sa nouvelle constitution, qui stipule que “les droits à la dignité, à la santé, aux soins, à l’éducation et à l’enseignement sont garantis à l’enfant vis-à-vis de ses parents et de l’État. L’Etat doit garantir toute forme de protection à tous les enfants sans discrimination et en fonction de leur intérêt supérieur”.